Entretien du Président du Faso avec la diaspora burkinabè de Turquie
Selon les chiffres de la Commission électorale nationale indépendante (CENI), les Burkinabè vivant hors du pays sont au nombre d’environ 7,3 millions.
Les Burkinabè à l’extérieur du Burkina s’estiment à plus de 7 millions de personnes. "Selon nos recoupements, la diaspora burkinabè est forte de 7 300 000 personnes", a indiqué la CENI dans un tweet le mercredi dernier. Toujours d’après la même source, 1 100 000 ont été immatriculés auprès des représentations diplomatiques et 985 000 sur les 7,3 millions ont une carte consulaire.
En vue des échéances électorales de 2020, la Commission électorale indépendante burkinabè (CENI) propose la "carte consulaire" comme "unique document" légal devant permettre à environ trois millions de Burkinabè vivant à l’extérieur en âge de voter, d’accomplir leur droit constitutionnel. Cette proposition se veut un moyen de la participation de la diaspora burkinabè aux votes. "C’est mieux de simplifier et de ne pas multiplier les documents de vote", a expliqué M. Barry aux responsables du Conseil national des Organisations de la société civile (CNOSC). Il a aussi invité les pays à ’"uniformisation" de la pièce. "Il faut que la carte consulaire burkinabè soit partout la même en Côte d’Ivoire, au Mali, à Paris ou aux Etats-Unis".
L’actuel CENI à travers son président Newton Ahmed Barry, fait de la participation aux élections des Burkinabè de l’étranger, son cheval de bataille.
De sources diplomatiques, des "7.300.000 personnes" qui vivent loin du Burkina Faso, plus de la moitié réside en Côte d’Ivoire. "Plus d’un million et demi d’électeurs pourraient se retrouvent en Côte d’Ivoire. En ce qui concerne la zone de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) outre que la CI on pourrait avoir 750.000 électeurs. Le reste de l’Afrique 50.000, l’Europe 15.000 et le reste du monde 1.500 votants", a précisé le premier responsable de la CENI.