Société
Maroc
Politique, agriculture et éducation au menu des quotidiens et hebdomadaires marocains
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Les quotidiens et hebdomadaires marocains parus ce samedi s’intéressent à une panoplie de sujets notamment la situation du système éducatif et le paysage politique national, l’agriculture, et les Marocains du monde.
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+Assabah+ indique que l’enseignement au Maroc « a besoin d’une grande commotion » au niveau des valeurs et de la moralisation de la vie scolaire, non seulement pour les élèves mais également pour les professeurs, dont une partie est devenue un obstacle structurel devant la réforme du système éducatif.
Aucune réforme, quelle que soit la précision de ses objectifs et de ses orientations, ne pourrait être réalisée avec des professeurs « qui limitent leur existence fonctionnelle dans l’adhésion aux syndicats, aux associations et aux coordinations corporatistes pour faire pression sur le gouvernement par les revendications et l’épuiser par des grèves et des sit-in de protestation », estime la publication.
Le nouveau ministre en charge du secteur doit « rendre la discipline éducative » dans les établissements scolaires, « imposer le retour des professeurs à leurs classes » et assurer une bonne gestion du temps scolaire afin que l’école publique puisse réaliser les objectifs fixés dans la vision stratégique établie suite à un accord entre les différents acteurs politiques représentés dans le Conseil supérieur de l’enseignement, souligne-t-il.
+Al Ittihad Al Ichtiraki+ revient sur la valeur de l’USFP au sein du champ politique national. Le journal affirme que le parti de la Rose est aujourd’hui au centre du débat politique institutionnel, gouvernemental et parlementaire.
Le paysage politique n’est pas un simple schéma qu’on peut présenter de manière caricaturale, mais il est une réalité complexe imposée par des modes de scrutin et des types de comportements politiques avant et après les élections, estime-t-il, appelant à le traiter « de façon sérieuse », en prenant soin de ne pas tomber dans « la sous-estimation, qui touche actuellement tous les champs de la pratique institutionnelle ».
+Challenge+ revient sur l'agriculture, estimant que la restructuration du secteur à travers des politiques publiques « est la meilleure façon de servir la croissance et la transformation du monde rural ».
« L’équation la plus importante est celle qui permet d’inscrire le développement de l’agriculture dans une logique de durabilité. Celle-ci a pour vecteur principal la protection de l’environnement en général et la préservation de l’eau en particulier, pour ne pas compromettre l’atteinte de l’objectif stratégique, à savoir la sécurité alimentaire », note l'hebdomadaire, soulignant la nécessité pour le Maroc de « pérenniser les acquis » du Plan Maroc Vert et travailler pour une nouvelle génération de projets agricoles.
+Le Temps+ aborde les deux contrats-programmes pour le développement de l’agro-industrie et de l’agriculture alimentaire signés en marge de la 9 ème édition des Assises nationales de l’agriculture.
Ces deux contrats-programmes ciblent le développement des industries agroalimentaires au Maroc, y compris au plan local, et visent à booster le secteur de l’agro-industrie tout en accélérant le processus d’intégration entre l’amont, (production) et l’aval (transformation) sur l’ensemble des filières, relève-t-il.
L’idée centrale est de faire émerger un grand écosystème agricole et agro-industriel rigoureusement structuré sur le plan de la compétitivité, l’Etat jouant son rôle régalien en tant que régulateur et investisseur, et le secteur privé assurant l’oxygène du financement et de l’animation, explique-t-il.
+La Vie Eco+ s’intéresse aux Marocains du monde, soulignant que depuis des décennies, le Maroc a saisi le caractère stratégique de garder des liens solides avec ses ressortissants dans le monde et encore plus ceux d’Europe, de France et d’Espagne notamment.
Le Maroc "est aujourd’hui dans l’obligation de venir en aide à ces Marocains, de les soutenir, de leur montrer, si besoin est, qu’ils auront toujours une terre d’accueil, un pays où ils ne se sentiront ni comme des pestiférés ni comme des citoyens de deuxième ou troisième zone", relève-t-il.
+Le Reporter+ commente le traitement par la presse algérienne des nouvelles du Maroc, dénonçant « le parti-pris des journaleux d’Alger ».
« Alors que le Maroc n’a jamais été aussi entouré de partenaires sur le plan diplomatique, les journaleux d’Alger répètent à tout bout de champ que Rabat est au niveau international…totalement isolé! De même, alors que l’économie marocaine n’a jamais connu de chantiers aussi dynamiques, malgré le déficit pluviométrique de l’an dernier qui a plombé le PIB agricole, les journaleux d’à côté se répandent en commentaires sur une prétendue faillite économique marocaine », écrit-t-il.
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