Les mouvement d'humeur des démobilisés (ex-combattants qui n'ont pas été intégrés dans l'armée) qui ont bloqué différents corridors, fait la Une des journaux quotidiens parus, mardi, sur l'ensemble du territoire.
Mouvement d'humeur des démobilisés: "Abidjan, Bouaké, Korhogo/des corridors perturbés", titre Fraternité Matin. "Les démobilisés exigent leur gâteau à Ouattara", affiche Notre Voie ajoutant qu'ils "bloquent les corridors".
Selon eux " les intermédiaires cachent la vérité au président Ouattara" pour le " recrutement dans l'armée", rapporte Le Patriote. Après les mutins de l'armée, fait observer Soir Info, "les ex-combattants révoltés hier, prennent le contrôle de plusieurs corridors".
Ce qui fait écrire à L'Inter que "c'était encore chaud hier à Bouaké et à Korhogo", soulignant "des ex-combattants gazés à Abidjan". Soulignant la "colère" des démobilisés, Le Nouveau Réveil renseigne que ''Bouaké et Korhogo étaient encore paralysés, hier''. Selon ce confrère, ''les ex-combattants réclament 18 millions FCFA chacun''.
Une semaine après les mutins, informe Le Temps, ''les démobilisés bloquent les corridors de Gesco, Bouaké et Korhogo''. Pour Le Quotidien d'Abidjan, ces lieux ''étaient en ébullition hier''. Après le paiement des primes des mutins, ''les démobilisés réclament 18 millions'', révèle LG Infos. Ce qui fait dire à Aujourd’hui que ''le pays est ingouvernable''.
Toujours concernant la situation sécuritaire du pays, la presse locale informe que les enquêtes sur la cache d'armes de Bouaké ont débuté.
A ce propos, Le Patriote écrit que ‘‘l’enquête sur Soul To Soul ouverte''. ''Une mission spéciale à Abidjan venue de l'ONU'', à cet effet, précise Le Nouveau Réveil.