Divers sujets allant de la mise en œuvre de l’accord de paix à la libération d’un otage suédois en passant par la situation sécuritaire dans le pays, sont au menu des quotidiens maliens de ce mardi.
En raison de la fête de l’Aïd El Fitr célébrée au Mali le dimanche, et le lendemain lundi également férié, seuls deux quotidiens étaient disponibles ce mardi dont l’Indépendant le quotidien gouvernemental l’Essor.
L’Indépendant fait sa une sur le nouveau calendrier du retour de l’Etat à Kidal. ‘’A l’issue d’une rencontre entre le gouvernement et les groupes signataires de l’accord pour la paix, le retour de l’administration à Kidal fixé au 20 juillet prochain’’ titre le journal.
Il indique que cette rencontre s’est tenue à l’initiative du premier ministre Abdoulaye Idrissa Maiga et ‘’le retour de l’administration pourrait constituer une avancée majeure dans la mise en œuvre de l’accord pour la paix’’.
L’Indépendant revient également sur la libération annoncée lundi de l’ex-otage suédois Johan Gustafsson, enlevé en 2011 à Tombouctou dans le nord du Mali. Si aucun détail n’avait filtré sur les conditions de cet élargissement, l’Indépendant révèle que : ‘’ses ravisseurs avaient exigé une rançon de cinq millions de dollars en échange de sa libération.’’
L’autre sujet majeur évoqué par l’Indépendant, c’est le scandale des comptes offshores qui a éclaboussé l’Eglise catholique au Mali en mai. Une enquête journalistique avait révélé l’existence de comptes offshores appartenant à l’Eglise en accusant trois responsables de l’épiscopat dont Jean Zerbo, nouvellement promu cardinal. Jusque-là, les autorités politiques étaient restées à l’écart de cette polémique, mais lors d’une rencontre avec les leaders religieux le président Ibrahim Boubacar Keita a dit ‘’vérités.’’
‘’Nous sommes à un temps où il y a lieu d’être inquiets, rien n’est respecté au Mali.’’ Et le président IBK d’ajouter : ‘’on insulte, on vilipende les grandes personnalités dans leur cher et dans leur dignité sans que rien ne se passe, et malgré tout cela ils l’ont supporté et ils vont continuer à le supporter car il s’agit du Mali.’’
Sur le même sujet le président du Haut Conseil islamique, l’imam Mahamoud Dicko, a déclaré : ‘’la dégradation de nos mœurs fait très peur.’’