Les quotidiens maliens parus ce vendredi s’intéressent à la politique et à la session des assises, en cours, à la Cour d’appel de Bamako.
L’Indépendant fait sa une sur la condamnation, hier aux assises de Bamako, de 5 militaires et policiers à 5 ans de réclusion pour ‘’délit de vol qualifié, d’évasion et de complicité d’évasion.
« Le journal rappelle que les faits remontent à la nuit du 9 octobre 2015. Ce journal-là, « il était 2 heures du matin lorsque les capitaines Mamadou Alassane Maiga et Yacouba Kodio, l’élève-inspecteur de police Souleymane Doukara, les soldats Rubain Diarra et Nouhoum Djibo, se sont évadés du camp 1 de la gendarmerie de Bamako. Selon l’acte d’accusation, ils ont bénéficié d’une complicité à l’extérieur. »
En politique, c’est l’éternelle question de la révision constitutionnelle qui s’impose.
« ‘’La Plateforme Antè A Banna, Touche pas à ma constitution’’, a lancé un ultimatum au président IBK pour qu’il retire le projet de révision constitutionnelle avant le mardi 15 août à minuit », rappelle le quotidien Le Républicain. Si IBK ne retire pas le projet à avant le 15 août à minuit, « les antirévisionnistes menacent de désobéissance civile », renchérit le quotidien l’Indépendant.
En réaction à cet ultimatum, « IBK demande à rencontrer la Plateforme dans un bref délai », nous informe Le Républicain. Ce que confirme l’Indicateur du renouveau, un autre quotidien : « Le président de la République, Ibrahim Boubacar Keita, prévoit une rencontre avec la « ‘’Plateforme Antè A Banna’’ » en début de semaine. Les échanges porteront sur le projet de révision constitutionnelle. L’information a été donnée hier au Camp du Non par le ministre secrétaire général de la présidence, Soumeylou Boubèye Maiga’’, précise le journal.
C’est à partir de ce constat qu’Info-Matin s’interroge sur la question de savoir une issue n’est pas proche. « Tension autour de la révision constitutionnelle, vers un dénouement ? Rencontre en vue entre Koulouba (la présidence de la République) et la Plateforme Antè A Banna. »
Le quotidien l’Indépendant relate un fait divers concernant « un policier qui a blessé par balles un jeune motocycliste et qui a été tabassé par la foule et conduit, dans le coma, au CHU Gabriel Touré. » Le policier a agi par erreur. Comme pour dire que dans certains métiers l’erreur ne se pardonne pas.