Les musulmans du monde célébreront pour certains le 1er et d’autres le 2 septembre prochains, la fête de la tabaski. Pourtant, dans les marchés notamment de bétails de Cotonou, l’affluence n’est pas celui des grands jours, en raison des prix en hausse.
Pour commémore la fête de l'Aïd el-Kebir ou encore la fête du mouton, l’immolation d’une bête est de coutume. A quelque jour de la célébration, les ménages se bousculent moins pour s’approvisionner sur les marchés de bétails, selon un constat de l’agence Xinhua. "Cette année, les prix des animaux sont trop élevés par rapport ceux de l'année dernière. Le même bélier que j'avais acheté l'année passée à 200.000 FCFA est vendu cette année dans le marché à un prix double. Nous ne comprenons pas grande chose", a indiqué un fidèle musulman béninois au marché de bétail de Djeffa.
Les prix fixés par les vendeurs, pour les moutons varient de 40.000 à 200.000 FCFA, alors que ceux des béliers varient entre 200.000 à 600.000 FCFA. Si le souhait de tout musulman est de sacrifier à ce rite qui rappelle l’obéissance à la volonté de Dieu d’ Abraham. Comme Dieu le lui avais demandé, il était prêt à sacrifier son fils quand Dieu lui envoya un agneau en échange du fils. Les clients attendent la veille du 1er septembre, cette fête de l'Aïd el-Kebir au Bénin pour s’approvisionner avec l’espoir que le prix soit revu à la baisse.
Il faut noter que les marchés de bétail de Zongo à Cotonou et de celui Djeffa situé à une vingtaine de kilomètres au sud-est de la capitale économique béninoise, sont ravitaillés par des commerçants souvent du Burkina Faso, du Niger du Mali…