L’option prise par le Congo de créer un fonds universel pour les communications électroniques, la République démocratique du Congo (RDC) qui intègre la GABAC et la société civile congolaise qui souhaite que dans ses négociations avec le Congo le FMI lui fixe des ‘’conditions’’ sont les principaux sujets traités ce mardi par les journaux congolais.
« Communications électroniques : le Congo opte pour la création d’un fonds de service universel », titre le quotidien Les Dépêches de Brazzaville qui rapporte que « Le ministre des postes, des télécommunications et de l’économie numérique, Léon Juste Ibombo, a annoncé hier, lors d’une communication destinée aux opérateurs évoluant dans ce secteur au Congo, la création sous peu d’un fonds destiné au service universel en République du Congo».
« Ce fonds, souligne le journal en citant toujours le ministre, permettra d’assurer le fonctionnement de projets visant à couvrir l’ensemble du territoire national en infrastructures et services de communication électroniques des zones enclavées».
Le bihebdomadaire catholique La Semaine africaine s’intéresse à l’économie et titre : « La RDC désormais membre du GABAC : la signature de l’accord a eu lieu à Brazzaville ». Selon le journal, « la RDC (République Démocratique du Congo) est désormais membre associé du GABC (Groupe d’action contre le blanchiment d’argent en Afrique Centrale). Cette institution spécialisée de la CEMAC (Communauté économique et monétaire de l’Afrique Centrale) en charge de la coordination de lutte anti-blanchiment et contre le financement du terrorisme veut accomplir effectivement la mission inscrite dans son appellation ».
L’hebdomadaire La Griffe revient sur les négociations entre le FMI et le Congo et, sous le titre : « Le Congo-Brazzaville à dure épreuve ! », fait état d’une lettre de la société civile congolaise qui demande au Fonds Monétaire International (FMI) « d’imposer au gouvernement congolais des conditions, lors des négociations ».
Cette société civile estime que « si le pays est dans cette crise financière malgré la manne pétrolière dont il a bénéficié, c’est à cause de la mauvaise gouvernance et de la corruption. D’où l’exigence de la transparence dans la gestion de l’Etat que prône la société civile congolaise pour ces négociations avec le FMI ».