Société
Maroc
Social, économie et sport meublent la Une des quotidiens marocains
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Les quotidiens marocains parus ce mercredi se focalisent sur les derniers développements de l’enquête sur la bousculade ayant fait 15 morts dans la province d’Essaouira, le secteur agricole, l’affaire de la Samir et les athlètes marocains suspendus par l’IAAF pour dopage.
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+Al Ahdath Al Maghribia+ indique que la bousculade survenue dimanche, lors d'une opération de distribution d'aides alimentaires, à la commune de Sidi Boulaalam dans la province d'Essaouira, interpelle sur les défaillances entourant cette action.
Le journal estime que ce genre d’actions de bienfaisance qui est réglementé et mené par des associations de la société civile peut dévier de son but initial pour être exploité à des fins politiques et de mobilisation, appelant à mieux encadrer ces initiatives et protéger l’action civique des risques de récupération.
La publication rappelle, en outre, que l’enquête s’intéressera à tous les représentants de l’autorité locale, du gouverneur de la province d’Essaouira aux auxiliaires, en passant par les agents d’autorité.
Pour sa part, +Assabah+ s’est particulièrement intéressé au cas du gouverneur qui, précise le journal, s’est rendu mardi 21 novembre, à Marrakech, où il a été entendu par les enquêteurs. Par ailleurs, souligne le quotidien, les responsables de la gendarmerie ont également ouvert une enquête interne pour déterminer les responsabilités de leurs éléments dans ce drame. C’est dans ce cadre que le plus haut responsable de ce corps sécuritaire dans la région a été relevé de ses fonctions. L'enquête compte déterminer la responsabilité d’autres agents.
Par ailleurs, les sources du quotidien rapportent que l’Inspection générale de l’Intérieur a déjà entamé son enquête administrative, plusieurs fonctionnaires ayant déjà été entendus afin de déterminer avec précision les circonstances du drame.
De son côté, +Al Massae+, qui s’est également focalisé sur la sanction contre le responsable de la gendarmerie, rapporte que des familles de victimes s’en sont directement pris aux services de la gendarmerie et des forces auxiliaires, les accusant de ne pas avoir offert l’aide nécessaire aux personnes présentes sur place le jour de la catastrophe. C’est d’ailleurs l’un des volets auxquels devraient particulièrement s’intéresser les enquêtes en cours.
Revenant sur les mêmes événements, le quotidien +Al Akhbar+ s’est également intéressé à la manifestation organisée lundi 20 novembre au soir, dans la ville d’Essaouira, où plusieurs dizaines de fonctionnaires ont dénoncé l'abandon dans lequel sont laissées certaines communes de la région, pointant directement du doigt la responsabilité du conseil provincial.
+Al Ittihad Al Ichtiraki+ relève que la menace de la sécheresse commence à se faire sentir avec la hausse des prix des produits agricoles, notamment ceux destinés à l’alimentation du bétail, estimant que les petits agriculteurs sont les premiers à faire les frais de cette situation.
Le journal met l’accent sur le développement considérable du secteur agricole au Maroc au cours des dix dernières années, relevant que les potentialités du secteur ne sont pas assez valorisées en l’absence d’une vision stratégique proactive.
Selon lui, le Maroc a besoin aujourd’hui d’un renouvellement de sa planification stratégique en matière d’agriculture, qui prend en compte les défis et les enjeux de la sécurité alimentaire du pays, soulignant l’importance de cette nouvelle vision qui intègre le développement des compétences et le renforcement des infrastructures.
Commentant la situation de la Samir, +l’Economiste+ écrit que « voilà 3 ans que la Samir ne travaille plus, 4 ans et demi que l’actionnaire de référence a reconnu des pertes d’exploitation colossales… Et 22 ans que la privatisation de la raffinerie pose problème ».
La publication estime que l’Etat s’est contenté de seulement 4 milliards de DH de recettes pour privatiser la raffinerie de Mohammedia. « 4 milliards de recettes il y a vingt ans, pour 40 milliards de dettes aujourd’hui », déplore-t-il.
Il relève que « l’Etat s’est montré indécis quand successivement, tous les organes de sécurité ont fléchi : le Conseil d’administration, les banques, les auditeurs et commissaires aux comptes, le CDVM et le ministère des Finances ».
+Al Massae+ souligne que l’athlétisme marocain est éclaboussé par de nouvelles affaires de dopage. Ainsi, les athlètes Abdallah Taghrafet, Amine El Manaoui, Abdelmajid El Hissouf et Abdallah Falil ont été récemment suspendus par la Fédération internationale d’athlétisme jusqu’en 2020.
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