Le Président Alassane Ouattara soucieux « de garantir l'Union de tous les fils et toutes les filles de la Côte d'Ivoire » a annoncé l’amnistie pour 800 personnes de l’ancien régime poursuivies pour des crimes dans la crise post-électorale. Parmi elles, figures d’importantes personnalités comme notamment Madame Simone Ehivet Gbagbo, Messieurs Lida Kouassi, Assoa Adou et Souleymane Kamaraté dit soul to soul.
La nouvelle réjouit plus d’uns. Au nom de la paix, une amnistie est accordée par le président Alassane Ouattara à des centaines d’ivoiriens dont l’ancienne première dame ivoirienne.
« Chers frères, chères soeurs, chers jeunes, Le Père de la Nation, le Président Félix Houphouët-Boigny, disait qu’il n'y a pas de sacrifice trop grand pour la paix. C’est pourquoi, en raison de mon attachement à la paix et à une réconciliation vraie, j'ai procédé, ce lundi 06 août 2018, à la signature d’une ordonnance portant amnistie. Cette amnistie bénéficiera à environ huit cents (800) de nos concitoyens, poursuivis ou condamnés pour des infractions en lien avec la crise postélectorale de 2010, ou des infractions contre la sûreté de l’Etat commises après le 21 mai 2011, date de ma prestation de serment en qualité de Président de la République », a déclaré dans son discours du 6 aout, le chef de l’Etat.
En rapport avec la mesure de clémence « Je voudrais préciser que sur les 800 personnes concernées par cette amnistie, environ 500 sont déjà en liberté provisoire ou en exil et verront leurs condamnations pénales effacées ; de ce fait, il sera mis fin aux poursuites à leur encontre. Il en sera de même pour les trois cents (300) autres personnes détenues, qui seront libérées prochainement. Au nombre de celles-ci, figurent notamment Madame Simone Ehivet Gbagbo, Messieurs Lida Kouassi, Assoa Adou et Souleymane Kamaraté dit soul to soul » a-t-il affirmé.
Et de préciser que « Cependant, une soixantaine de militaires et de membres de groupes armés ayant commis des crimes de sang ne seront pas concernés ».
Le président a invité donc, « tous les bénéficiaires de cette amnistie à faire en sorte que notre pays ne revive plus jamais de tels évènements et ne sombre plus jamais dans la violence ».
Rappelons que la libération de l'ex-président Laurent Gbagbo a été annoncée avant la fin de cette année.