L’économie égyptienne a enregistré une croissance de 5,3% au premier trimestre de l’exercice budgétaire 2018/2019 (1er juillet 2018-30 juin 2019) par rapport au même trimestre de l’exercice écoulé, a annoncé la ministre de la Planification, Hala al-Saeed (photo), le 7 novembre.
Selon elle, la hausse de la croissance découle essentiellement des bonnes performances enregistrées dans les secteurs des hydrocarbures, des télécommunications et du BTP.
Selon le gouvernement égyptien, le PIB du pays le plus peuplé du monde arabe a enregistré une croissance de 5,4% durant l'exercice 2017-2018, soit le taux de croissance le plus élevé en dix ans, grâce notamment au rebond du tourisme et l’augmentation des revenus du canal de Suez et des envois de fonds des migrants.
L’Egypte a lancé en 2016, des réformes destinées à relancer son économie exsangue par les troubles consécutifs à la chute du régime du président Hosni Moubarak en 2011, en contrepartie d’un programme d’aide de 12 milliards de dollars du Fonds monétaire international (FMI). Selon les analystes, ces réformes ont permis de revigorer les finances publiques du pays et doper la croissance économique, tout en engendrant une montée en flèche de l’inflation et de la pauvreté.