Le sous-secteur routier au Niger a connu une visible amélioration en matière d’infrastructures depuis l’accession au pouvoir d’Issoufou Mahamadou. De 2010 à 2019, le pays a construit 1 114 km de routes bitumées, en plus de la réhabilitation de celles existences.
« Les 9 ans de mise en œuvre du Programme de renaissance ont permis d’augmenter le linéaire des routes bitumées de 1 114,39 km, le passant de 3 952 km en 2010 à 5 066,39 km en 2019 », indique le rapport sur le bilan de ces 9 ans, élaboré par la Cellule d’analyse des politiques publiques et d’évaluation de l’action gouvernementale (CAPEG).
A cela s’ajoute la réhabilitation de 728,91 km de routes bitumées au cours de ses dix dernières années. L’amélioration des routes rurales n’est pas en reste : les efforts réalisés ont porté sur la construction de 2 147,28 km et la réhabilitation de 493 km.
Évidemment, ces améliorations se sont fait ressentir sur les chiffres de la sécurité routière. De 2011 et 2018, le Niger a enregistré une baisse sensible de 15% du nombre d’accidents. Ce qui contraste avec les chiffres inquiétants des années antérieures, souligne le rapport du CAPEG.
Notons que cette mise à niveau du réseau routier au Niger est allée de pair avec le renforcement du cadre règlementaire et normatif. Au cours de ces dix dernières années, le pays a implémenté des réformes relatives à l’adoption de la loi portant code de la route et du décret portant interdiction de l’usage du téléphone portable au volant ; à l’élaboration et à la validation de la stratégie nationale de la sécurité routière ; à la création et à l’opérationnalisation de l’Agence nigérienne de la sécurité routière (ANISER) et de l'Autorité de régulation du secteur des transports (ARST).