Société
Burkina-Faso
Le décès de Salifou Diallo attriste la Une des quotidiens Burkinabè
|
|
Les quotidiens burkinabè ont largement commenté ce lundi, le décès du président de l’Assemblée nationale (AN) Salifou Diallo, survenu le samedi 19 août dernier à Paris, en France.
|
«Décès du président de l’Assemblée nationale: Salifou Diallo, le +baobab politique+ est tombé à Paris», arbore en manchette, le journal Le Quotidien.
Le même quotidien a recueilli les propos de certains citoyens burkinabè qui se prononcent sur la disparition de l’homme qui aura marqué la vie politique au Burkina Faso, ces trente dernières années.
A ce sujet, Aujourd’hui au Faso, un autre quotidien privé, fait remarquer que le décès du président de l’Assemblée nationale du Burkina Faso a suscité de multiples réactions au plan national et international.
Le journal a publié la réaction à chaud d’hommes et de femmes politiques burkinabè, quelques instants après l’annonce de sa mort, le samedi 19 août 2017.
Selon le confrère, toutes les personnes interviewées saluent la mémoire d’un homme de conviction et d’un stratège politique, estimant que le Burkina Faso a perdu un grand homme politique.
L’Observateur Paalga, le doyen des quotidiens privés burkinabè, rapporte que selon son entourage, c’est à Paris, où il s’était rendu le mercredi 16 août 2017 après un bilan de santé de routine à Tunis, que Salifou Diallo est décédé à l’âge de 60 ans, victime d’une attaque cardiaque.
«Entre consternation et stupéfaction, parents, amis collaborateurs, hommes politiques, acteurs de la société civile, saluent à l’unisson l’action d’un homme qui aura marqué, trente années durant, la vie sociopolitique de son pays», écrit L’Observateur Paalga.
Quant au quotidien national Sidwaya, il parle du «fougueux au parcours exceptionnel», soulignant que «le Yatenga (province natale de Salifou Diallo) pleure le fils prodige».
Les journaux ont consacré leurs différents éditoriaux à cet évènement malheureux.
Ainsi, Sidwaya s’exclame : «Adieu Gorba (Surnom de Salifou Diallo, Ndlr) !», là où Aujourd’hui au Faso mentionne que «Le Machiavel du Yatenga manquera au Burkina».
De son côté, Le Quotidien croit savoir «Le meilleur hommage que le MPP puisse rendre à Salifou Diallo».
En effet, à lire l’éditorialiste du journal, le décès brutal du président de l’AN et du Mouvement du peuple pour le progrès (MPP, au pouvoir), est un séisme politique dont l’amplitude est difficile à mesurer.
Et le confrère de conclure qu’«après le challenge de la victoire relevé haut la main, le MPP doit faire face à un autre défit et non des moindres, celui de surmonter sans secousses, la succession de Salifou Diallo».
|
|
|
|
|
|
|
|
|