Les quotidiens marocains parus ce mercredi consacrent leurs Unes à divers sujets notamment à l’action du gouvernement.
+L’Economiste+ se demande « pourquoi l’emploi et le chômage n’aient pas obtenu d’être le point le plus fort du programme gouvernemental », estimant « difficile » de comprendre pourquoi les 2,4 millions de jeunes exclus n’ont pas fait l’objet d’ « un traitement spécifique, plus innovant, plus imaginatif ».
« Comment peut-on adhérer à l’idée que le recrutement de 35.000 fonctionnaires va résoudre le problème des 2,4 millions de jeunes exclus ? (…) Au rythme de 35.000 par an, il faudrait plus de 60 ans pour résorber le chômage des jeunes marocains », relève-t-il.
+Al Ittihad Al Ichtiraki+ revient sur le bilan du gouvernement. Le journal souligne que le parti de l’Union Socialiste des Forces Populaires (USFP) soulève deux remarques concernant le bilan de quatre mois de l’action du gouvernement.
La première est que les réalisations semblent conformes à plusieurs aspects du programme électoral du parti. Les ministres USFP s’efforcent donc de faire appliquer le programme politique du parti et veillent à ce que ce programme ait écho dans des mesures et des politiques publiques conçues par l’Exécutif.
La seconde est la nécessité d’une adéquation entre l’action du gouvernement et les attentes des citoyens dans les domaines sociaux, politiques et économiques, la rationalisation de la vie publique, la réalisation de la justice sociale et spatiale et le respect des droits de l’Homme, explique le quotidien.
+Al Alam+ revient sur la charte du gouvernement. La publication affirme qu'eu égard aux circonstances difficiles dans lesquelles était constituée la coalition et les discours outrageants et diffamatoires que les acteurs de la majorité avaient constamment échangés, il serait difficile de concevoir un accord sur une charte de déontologie « qui organiserait les relations entre les ennemis d’hier ».
De ce fait, l’objectif d’évoquer cette charte de la majorité est « médiatique », ni plus ni moins, et n’aura aucun effet sur l’amélioration des relations entre les partis de la majorité, estime-t-il.